En cas de suspicion d’une infection urinaire, une cystite par exemple, il est désormais possible, pour les femmes âgées de 16 à 65 ans, de réaliser un test de dépistage directement en pharmacie, sans forcément voir un médecin ou une sage-femme au préalable. Deux cas de figure.
Cas 1 : L’assurée se rend directement en pharmacie
L’assurée se rend directement en pharmacie pour demander de faire un test avec une bandelette urinaire. Au préalable, le pharmacien vérifie après d’elle que ses symptômes correspondent à ceux d’une infection urinaire et que la patiente ne présente pas de signe de gravité (par exemple une température corporelle supérieure à 38°C ou inférieure à 36°C, douleurs au niveau des flancs, abdominales, etc.). Ces vérifications faites, le pharmacien remet à la personne un test urinaire à utiliser dans les sanitaires de la pharmacie.
En cas de résultat positif de la bandelette urinaire, le pharmacien oriente la patiente vers son médecin ou sa sage-femme qui pourra lui prescrire un médicament adapté.
Cas 2 : L’assurée est orientée vers la pharmacie par son médecin
L’assurée est orientée vers la pharmacie par son médecin pour réaliser le test. Si le médecin lui a remis une ordonnance dite "conditionnelle", c’est-à-dire précisant que la délivrance des médicaments ne sera faite qu’en fonction des résultats du test, le pharmacien délivrera directement à la patiente le traitement antibiotique inscrit sur l’ordonnance en cas de test positif. Inutile de consulter une seconde fois son médecin.
En cas de test négatif, le pharmacien exclut le diagnostic d’une infection urinaire : il permet d’éviter une prescription inutile d’antibiotiques.
À noter : quelle que soit la situation, le pharmacien envoie les conclusions du dépistage (test positif ou négatif, éventuelles alertes…) au médecin traitant ou à la sage-femme de la patiente.
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