Le port d’aides auditives peut être nécessaire pour certains assurés, en cas de problème d’audition. Voici quelques conseils pour les accompagner dans le choix du bon équipement et quelques rappels pour une bonne utilisation au quotidien.
Avant l’achat : la prescription et le remboursement
Pour bénéficier d’une prise en charge, l’appareillage auditif doit être prescrit par un médecin (ORL ou médecin généraliste). Pour s’équiper, il est conseillé d’orienter l’assuré vers un audioprothésiste proche de chez lui car la phase d’adaptation peut nécessiter plusieurs rendez-vous.
Les aides auditives peuvent être remboursées par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé (mutuelle). Vous pouvez rappeler aux assurés l’offre 100 % Santé : un équipement de qualité entièrement remboursé. L’audioprothésiste doit systématiquement proposer au moins un appareil de l’offre 100 % Santé.
> Retrouvez toutes les informations à communiquer aux assurés avant l’achat (les tests préalables, le devis normalisé, les remboursements et le 100% santé).
Après l’achat : des rendez-vous de contrôle importants à réaliser
Il est important de faire contrôler régulièrement l’appareil : l’audition peut évoluer, des acouphènes peuvent apparaître, l’appareil peut être déréglé par mégarde, une maintenance peut être nécessaire… Ces rendez-vous sont aussi l’occasion pour l’assuré de poser toutes ses questions.
Ces contrôles sont inclus dans le prix d’achat initial, aucune participation financière ne sera demandée à l’assuré. Durant la première année, l’assuré doit réaliser 3 rendez-vous de contrôle. Ensuite, l’assuré bénéficie d’un suivi durant toute la durée de vie de l’appareil auditif et 2 consultations au minimum par an sont recommandées.
Des bons réflexes face aux fraudes liées aux aides auditives
L’Assurance Maladie est engagée, au niveau local et national, dans la lutte contre les fraudes. Mais parce que cette lutte est l’affaire de tous, voici 5 points de vigilance à communiquer aux assurés que vous accompagnez :
- Ne jamais communiquer de données personnelles (numéro de sécurité sociale, coordonnées bancaires) en réponse à une demande (courriel, SMS), prétendument de la part d’un agent de l’Assurance Maladie.
- Ne pas confier sa carte Vitale pour une facturation ultérieure : la carte Vitale doit être récupérée par l’assuré à la fin de chaque consultation.
- Consulter ses relevés de remboursements sur son compte ameli (ou papier) pour s’assurer qu’ils sont bien conformes à la réalité des soins effectués.
- En cas de doutes sur des soins non effectués ou des surfacturations, il est important de les signaler à la caisse d’assurance maladie ou à sa complémentaire santé, qui engageront les vérifications nécessaires.
- Ne pas acheter de fausse prescription médicale (pour des aides auditives par exemple) : l’acheteur s’expose à des poursuites (amendes, suspensions des prestations, voire peines de prison).
> Plus d’informations sur le site ameli.fr